vendredi 26 janvier 2018

Plus froid que le pôle nord, Roddy Doyle

Résumé :
Erin n'a pas vu sa mère depuis des années. Depuis que Rosemary les a quittés, son père et elle, pour aller s'installer à New York.
Et voilà qu'un jour Rosemary se manifeste enfin, émettant le désir de renouer avec sa fille.

Pour Sandra, la belle-mère d'Erin, hors de question d'assister à ses "retrouvailles". En accord avec le père de celle-ci, elle décide donc de partir en voyage tout au nord de la Finlande avec leurs deux fils, Johnny et Tom.

Une fois sur place, le séjour débute par une balade en chiens de traîneau qui enchante les garçons. Mais une telle expédition n'est pas sans danger...
Et pendant ce temps, Erin découvre cette mère qui l'a abandonnée...

Mon avis :
Avant tout je tiens à remercier les éditions Flammarion pour leur confiance. J'ai reçu ce roman il y a deux ans, c'est dire que j'ai peu lu ces derniers mois ! J'avais même mis mes partenariats en attente car je n'arrivais plus à suivre au niveau du rythme de lecture. Je rattrape peu à peu mon retard et j'ai donc lu ce roman pour bien commencer l'année.

Je me suis régalée avec ce roman. Je l'ai trouvé très dynamique, notamment grâce à l'alternance de point de vue entre deux chapitres. Dans un chapitre on s'intéresse à Erin, la grande sœur, et dans le suivant on suit Tom et Johnny, ses petits frères. Ces derniers vont partir en road trip en Laponie avec leur mère Sandra. Erin, quant à elle, va être bien occupée puisqu'elle recrée des liens avec sa mère biologique, qui l'a abandonnée quand elle était petite.

A travers les deux garçons, j'ai beaucoup aimé découvrir le monde des mushers. C'est un roman avec peu de protagonistes, et ils sot tous bien campés et attachants ; je pense notamment à Kalle, le musher, qui est assez froid et silencieux, et qui effraie un peu les garçons au départ mais qui se révèle  adorable.

C'est donc un roman sur la recherche de la mère, au sens figuré comme au sens propre, qui peut être très enrichissant et thérapeutique pour les jeunes lecteurs, mais ce n'est pas que ça ! C'est aussi, si on le lit au premier degré, un roman plein de péripéties, captivant et très bien mené. C'est donc vraiment un ouvrage très réussi !

En un mot c'est un roman plein d'amour, autant à travers Tom, Johnny et leur mère, qu'à travers Erin et son père, restés en Irlande. Il se destine à la jeunesse mais je le trouve totalement accessible à un lectorat plus âgé. Je vous recommande sincèrement ce roman !


Roddy Doyle, Plus froid que le pôle nord, Flammarion, 2016, 2007 pour la première publication, 261 pages. Traduit de l'anglais (Irlande) par Marie Hermet.

mardi 23 janvier 2018

La confrérie de la dague noire, tome 7, JR Ward

Résumé :
Une guerre fait rage à l’insu des humains. Six vampires protègent leur espèce contre la Société des éradiqueurs. Ils sont regroupés au sein de la mystérieuse Confrérie de la dague noire.
Vhengeance vit dans l’ombre depuis toujours. Mais lorsque le vent de la rébellion se met à souffler sur la société des vampires, son intrépidité fait de lui l’homme de la situation pour assassiner Kolher, le roi. Son côté sombre meurt d’envie de profiter de l’occasion, cependant Vhengeance a d’autres problèmes, car son identité de symphathe est sur le point d’être dévoilée. C’est alors qu’il se tournera vers l’unique lumière de son univers inquiétant : une femelle vampire ignorant tout de la corruption. Ehlena. Le seul être qui pourrait le sauver de la damnation éternelle…


Mon avis :
J'ai lu le tome 6 au mois d'avril 2014, autant dire que j'étais un peu perdue dans les premières pages, le temps de me remémorer l'univers et les protagonistes. Cependant j'ai retrouvé mes repères plus facilement que je ne l'aurais cru.

Au départ j'étais très heureuse de retrouver l'univers de la Confrérie, jusqu'à ce que mon enthousiasme retombe, et au final ma lecture n'a pas été une sinécure.
 En effet j'ai terminé ce roman aujourd'hui, 18 janvier après l'avoir commencé le 5 octobre dernier ! Quand je vous dis que j'ai eu un peu de mal avec cette lecture, ce n'est pas une façon de parler !

J'ai encore le tome 8 dans ma PAL, mais à ce jour je ne sais pas encore si je vais continuer ma lecture de cette série. A vrai dire je ne sais pas si ce roman est juste arrivé au mauvais moment ou juste si ce n'est plus trop mon genre de lecture, mais ce fut laborieux et je ne vais pas attaquer le tome 8 tout de suite.

Concernant le fond on s'attache dans ce tome à découvrir Vengheance et sa relation avec Ehlena. J'ai bien apprécié découvrir leur relation, cependant elle m'a moins touchée que certains autres couples découverts précédemment. En outre comme j'ai lu ce roman sur plusieurs mois, je sortais à chaque fois de l'ambiance du roman, ce qui fait que je suis passée à côté, c'est l'une des raisons pour lesquelles ce roman ne m'a pas emportée, mais je ne l'en blâme pas.
 

En ce qui concerne la forme je n'ai rien à redire le roman est bien écrit, le style est fluide. Je reprocherais juste par moment un manque de naturel et de fluidité dans le dialogues mais cela ne gêne pas la lecture pour autant.

En un mot je ne vous déconseille pas cette série, elle est bien construite et très divertissante, mais moi elle ne me séduit plus autant qu'avant.


JR Ward, La confrérie de la dague noire, tome 7, L'amant vengeur, Milady, 2012, 2009 pour la première publication, 852 pages. Traduit de l'anglais (Etats-Unis) par Eléonore Kempler.

lundi 22 janvier 2018

Matilda, Roald Dahl

Résumé :
À cinq ans, Matilda a déjà tout lu, de Dickens à Steinbeck. En fait, elle est dotée d'un QI surdimensionné, mais personne ne s'en rend compte, surtout pas ses parents, bêtes et méchants, ni sa directrice d'école, la malveillance incarnée. Seule son institutrice la comprend. Le génie de Matilda va lui donner des pouvoirs surnaturels qui seront l'instrument de sa vengeance. Une histoire à la fois cocasse et grinçante: c'est là la patte de Roald Dahl. Pour apprendre à rire jaune avec de l'humour. noir.
 
Mon avis :
J'ai acheté ce roman il y a plusieurs années et je ne l'ai sorti de ma PAL que récemment ! Quel dommage d'avoir attendu si longtemps pour découvrir cette magnifique histoire !

Je connaissais l'histoire pour avoir vu le film, mais l'ayant vu il y a très longtemps, j'avais oublié certains détails, et j'en suis ravie car j'ai pu vraiment savourer ma lecture.

Le personnage de Matilda est extrêmement attachant, et la plume de Roald Dahl est très immersive, nous catapultant immédiatement dans l'histoire auprès des protagonistes.

Ce livre jeunesse n'est pas si facile, car il met en scène une famille dure qui en fait voir de toutes les couleurs à Matilda, mais paradoxalement il est aussi un magnifique message d'espoir notamment à travers le personnage de Mlle Candy.

En un mot j'ai adoré ma lecture, qui, je peux le dire, est un coup de cœur, et je vous recommande de découvrir ce livre u plus vite si ce n'est pas encore fait.


Roald Dahl, Matilda, Gallimard, 1994, 1988 pour la première publication, 234 pages.

samedi 20 janvier 2018

Le crime de l'Orient Express, Agatha Christie

Résumé :
Alors qu'il rentre de mission et compte s'arrêter quelques jours à Istanbul, Hercule Poirot est rappelé d'urgence à Londres. On est en hiver et à cette époque de l'année, l'Orient Express roule habituellement quasiment à vide. Pourtant, sans l'aide du directeur de la compagnie, Hercule Poirot n'aurait pas trouvé de place à bord, comme si tous les voyageurs s'étaient donné rendez-vous dans ce train ! Dès la première nuit, un homme est assassiné. Le train est immobilisé par la neige qui empêche l'assassin de s'enfuir. Dans les wagons isolés du reste du monde, Hercule Poirot, au sommet de son art, mène l'enquête. Et ce ne sont pas les pistes qui manquent

Mon avis :
Je poursuis ma découverte de l'auteure, cette fois-ci avec Le crime de l'Orient Express, et j'apprécie toujours autant sa plume. Je connaissais l'histoire pour avoir vu le film avec David Suchet ainsi que celui avec Peter Ustinov ; mais pour autant j'avais oublié le dénouement et je me suis régalée avec  ce roman.

Le début du récit prend place avec la découverte progressive des personnages, en même temps qu'Hercule Poirot. Cette étape est récurrente chez l'auteure, c'est un moment capital du roman et j'adore la façon dont chaque protagonistes est précisément décrit, aussi bien physiquement que du point de vue de leur personnalité.

Lorsque se produit un meurtre, on se met à élaborer des théories sur le coupable au fil de l'enquête du détective, et j'ai été encore une fois bluffée par Agatha Christie. J'avais ma propre théorie et bien sûr elle s'est révélée fausse. J'ai aussi été étonnée positivement par le dénouement (pas par la révélation du coupable mais par les dernières pages du récit) car je ne m'attendais pas à ça.

Concernant la forme, le rythme est toujours très présent, on ne s'ennuie pas une seconde. De plus les personnages sont bien campés et attachants.

En un mot je vous recommande vraiment de lire cette auteur, et en particulier ce titre. Pour ma part j'ai hâte de découvrir le reste de sa bibliographie.


Agatha Christie, Le crime de l'Orient Express, éditions du Masque, 2002, 1933 pour la première publication, 250 pages.

David Suchet

Peter Ustinov