dimanche 25 novembre 2018

Cupcake Club, tome 1, Donna Kauffman

Résumé :
Quand Leilani Trusdale, pâtissière émérite, se réfugie sur la petite île de Sugarberry, dans le sud des États-Unis, elle pense laisser derrière elle son passé new-yorkais. C’est alors que son ancien chef et mentor, Baxter Dunne, débarque sans crier gare pour tourner une émission culinaire dans sa boutique de cupcakes.
Avec son regard de braise, il a le don de faire rougir l’'adorable pâtissière… Ces deux-là ne partagent-ils pas davantage que leur goût immodéré pour le glaçage au chocolat ? 

Mon avis :
Je remercie encore Vanessa de cet envoi, j'avais gagné ce roman lors d'un concours (sur sa chaîne ou son blog je ne sais plus) en Août 2013, ça remonte ! Il m'aura donc fallut le temps mais je l'ai enfin découvert.

Concernant  le fond j'ai beaucoup aimé que le roman se déroule dans l'univers de la pâtisserie et de la télévision, j'ai trouvé ça très original.

Le personnage de Leilani, notre personnage principal, m'a beaucoup plu, elle est fraîche, sûre d'elle, intelligente et dynamique.
On la découvre au début du roman à la tête de sa propre pâtisserie, à gérer son commerce comme une professionnelle.
Puis on découvre son passé et on apprend qu'elle a vécu une histoire difficile lorsqu'elle était l'assistante de Baxter Dunne, un chef de renom qui anime une émission de télévision (Hot Cake) et qui a une pâtisserie du nom de Gâteau.
Je ne vous en révèle pas trop sur leur passé commun, mais toujours est-il que lorsque la rumeur court que Baxter doit passer dans Sugarberry (la ville où Leilani réside à présent) pour tourner une émission, cela ne l'enchante pas le moins du monde.

J'ai beaucoup aimé ce début de roman, j'ai aimé le rythme, et j'ai aimé découvrir une Leilani forte et rancunière envers Baxter. Mais vers les trois quarts du roman, l'atmosphère change,  et on en arrive à la forme...

Alors si j'avais bien aimé la forme dans les premières pages, elle ne m'a plus du tout plu sur la fin du roman. En effet lorsque les personnages se rapprochent, j'ai trouvé le style dégoulinant de mièvrerie, les dialogues sont tellement gentillets qu'ils en perdent en naturel.

De plus l'auteure m'a perdue car les personnages n'ont plus aucun intérêt, tout devient niais.

J'ai été vraiment déçue par la fin du roman, le début étant tellement chouette, j'en ai été déstabilisée, et du coup je ne pense pas lire le second tome.

Pour conclure, je ne vous déconseille pas cette lecture, c'est une romance qui fait son job, mais le style pèche un peu ce qui est un peu dommage.


Donna Kauffman Cupcake Club, tome 1, Milady, 21 septembre 2012, 432 pages. Traduit de l'anglais (Etats-Unis) par Emmanuelle Detavernier.

lundi 12 novembre 2018

Zombies Zarbis, Marie Pavlenko, Carole Trébor

Résumé :
Il se passe des choses étranges dans le cimetière de Noirsant. À la nuit tombée, les morts se réveillent, papotent, prennent le thé et jouent aux osselets! Lorsque Romain, un habitant du village, rencontre Léo, une jeune zombie, il n’en croit pas ses yeux. Le cimetière de Noirsant abrite des morts-vivants! Seulement, celui-ci est menacé de démolition : Romain pourra-t-il aider les zombies zarbis?

Mon avis :
Tout d'abord je remercie les éditions Flammarion pour cet envoi. 
J'ai lu ce roman début novembre puisqu'il se prête parfaitement à une lecture "halloweenesque" de part le sujet traité, à savoir une aventure au cimetière, peuplé de revenants.

Concernant le fond, les personnages sont très attachants. Ils sont très bien construits et je les ai tout de suite apprécié. Même les personnages censés faire peur s'avère en fait très gentils. En effet ce roman se destine aux 9-13 ans donc l'ambiance est assez légère et pas top effrayante. De plus le récit est très bien rythmé, le roman se dévore, les pages se tournent toutes seules.

En ce qui concerne la forme, j'ai beaucoup aimé les illustrations. Elles sont très sombres et mettent bien dans cette ambiance de revenants et de monstres.
C'est un roman de qualité, très bien mené, et je lirai la suite avec plaisir. Je vous le recommande


Marie Pavlenko, Carole Trébor, Zombies Zarbis, Tome 1, Panique au cimetière, Flammarion jeunesse, 5 septembre 2018, 205 pages. Illustrations de Marc Lizano.

Les fourmis, Bernard Werber

Résumé :
Le temps que vous lisiez ces lignes, sept cents millions de fourmis seront nées sur la planète; Sept cents millions d'individus dans une communauté estimée à un milliard de milliard, et qui a ses villes, sa hiérarchie, ses colonies, son langage, sa production industrielle, ses esclaves, ses mercenaires... Ses armes aussi. Terriblement destructrices
Lorsqu'il entre dans la cave de la maison léguée par un vieil oncle entomologiste, Jonathan Wells est loin de se douter qu'il va à leur rencontre.
A sa suite, nous allons découvrir le monde fabuleusement riche, monstrueux et fascinant de ces "infra-terrestres", au fil d'un thriller unique en son genre, où le suspense et l'horreur reposent à chaque page sur les données scientifiques les plus rigoureuses.
Voici pour la première fis un roman dont les héros sont des...fourmis !

Mon avis :
Je commence à découvrir Bernard Werber ; après avoir lu L'arbre des possibles, et les Thanatonautes, j'ai découvert Les fourmis, et je me suis régalée.

Le rythme est très bien mené, à travers une alternance de point de vue, tantôt celui d'une colonie de fourmis, tantôt celui des descendants d'Edmond Wells, un entomologiste assez mystérieux.

Ce roman est extrêmement enrichissant car bourré d'éléments scientifiques. En effet sur fond de roman à suspens, le lecteur apprend énormément de choses de façon ludique puisque l'auteur parvient habilement à susciter l'intérêt du lecteur, lui donnant envie de tourner les pages pour connaître le fin mot de l'histoire.

Je ne vous en révèle pas plus sur l'histoire, car je suis entrée dans ce roman sans rien savoir, et j'ai adoré découvrir l'histoire au fil des pages.
En tout les cas je vous recommande chaudement de découvrir ce livre. De mon côté je pense lire la suite prochainement. Si vous connaissez ce livre, je suis curieuse de savoir ce que vous en avez pensé !


Bernard Werber, Les fourmis, Livre de Poche, 1991, 312 pages.

Pourquoi nous dormons ?, Dr Matthew Walker

Résumé :
Le sommeil est l’une des dimensions les plus importantes de notre vie et, paradoxalement, c’est aussi l’une des moins connues. Jusqu’à très récemment, la science était incapable de répondre à ces questions : pourquoi dormons-nous ? Quelles sont les conséquences du manque de sommeil sur notre santé ? Et quelle est l’utilité du sommeil ?
En agissant sur notre cerveau, le sommeil favorise nos capacités à apprendre, à mémoriser et à prendre des décisions logiques et rationnelles. Il réajuste nos émotions, réapprovisionne notre système immunitaire et règle avec précision notre métabolisme. Quant aux rêves, ils apaisent nos souvenirs douloureux et créent un espace de réalité virtuelle favorable à la créativité.
Traduit dans une trentaine de langues, Pourquoi nous dormons dévoile les dernières grandes découvertes sur le sommeil et les rêves, dont Matthew Walker nous explique l’importance vitale. Un livre capital.

Mon avis :
Tout d'abord je remercie Net Galley et les éditions La Découverte pour leur confiance.
En découvrant le titre et le résumé de ce livre, j'ai de suite été attirée, c'est la raison pour laquelle j'ai demandé à le recevoir. Et je ne regrette pas une seconde mon choix.

Cette lecture a été extrêmement enrichissante, c'est un gros coup de cœur et pour tout vous dire, je recommande cette lecture à tout mon entourage depuis que je l'ai terminé.

Cet essai est très complet. Je l'ai lu de la première à la dernière page ; bien que l'auteur nous suggère dans sa préface de le picorer, un chapitre par-ci par-là. Il nous apporte des données issues d'études scientifiques sur le sommeil et notamment quelles sont les conséquences du manque de sommeil sur la santé.

Il est extrêmement bien mené, dynamique et très ludique. Il a réellement influencé ma gestion du sommeil dans mon quotidien. On ressort de cette lecture enrichi et je pense vraiment que chacun devrait le lire, dans notre société où le sommeil est devenu un détail.
En effet nos employeurs font la promotion des employés qui restent jusqu'à pas d'heures le soir, et qui sont les premiers sur le pont le lendemain matin, sans prendre en compte les conséquences que peut avoir le manque de sommeil sur l'organisme.

L'auteur évoque aussi les métiers où le sommeil est un vrai sujet, comme les médecins et les infirmiers, et chiffre le nombre d'erreurs médicales qui pourraient être évitées si ces métiers avaient la possibilité de faire de saines nuits. Ces chapitres sont assez bluffants et ne laissent pas indifférent.

Je pourrais citer le livre pendant des heures, mais je préfère vous laissez le découvrir par vous-même.
En un mot, personne ne devrait passer à côté de ce roman, et je le recommande sans modération.


Dr Matthew Walker, Pourquoi nous dormons ? Le pouvoir du sommeil et des rêves, La Découverte, 20 septembre 2018, 450 pages. Traduit par Pauline Soulat.

Juliette de Saint-Tropez, Valentin Spitz

Résumé :
Orpheline de père, délaissée par sa mère, Nicole est une petite fille vive et solitaire. En devenant femme, elle découvre son pouvoir sur les hommes. Sa beauté et son tempérament font tourner les têtes. Mais son mari, Georges, se révèle vite irascible, alcoolique, violent. Nicole doit fuir. Jacques, un riche
entrepreneur, lui tend les bras. Il veut l’aider et la protéger – elle commet l’erreur de le croire.
Un jour, à bout, elle plaque tout. Direction le Sud, Saint-Tropez. C’est la métamorphose. Nicole se rêve en Brigitte Bardot, elle collectionne les amants, les chiens, les Ferrari rouges et décide de se faire appeler Juliette. C’est une nouvelle
vie qui commence... Jusqu’à ce jour d’été où elle disparaît mystérieusement.
Pour Lucas, le petit-fils, débute alors l’enquête, et avec elle le désir de percer les secrets d’une famille où les hommes n’ont jamais eu leur place. Le temps est venu de rompre la malédiction.

Portrait d’une femme hors norme, mêlant en permanence l’ombre et la lumière, Juliette de Saint-Tropez est aussi un hymne à ces mensonges choisis que l’on nomme fiction. 

Mon avis :
Tout d'abord je remercie Net Galley ainsi que les éditions Stock pour cet envoi.

Concernant la forme, ce récit est très fluide et très immersif, en conséquence de quoi on ne voit pas les pages se tourner. En effet je l'ai trouvé très bien rythmé et très dynamique grâce à une alternance de chapitre dans le passé et dans le présent.

En ce qui concerne le fond, j'ai beaucoup aimé le personnage de Lucas, dont l'on suit l'enquête familiale. Ce dernier essaye de retracer la vie de sa grand-mère Juliette ; qui de son côté est assez fermée au dialogue et refuse notamment d'évoquer sa relation avec son premier mari Georges.

On se prend au jeu et on veut en savoir plus sur ce qui est arrivé à Juliette pour qu'elle se forge ce caractère bien trempé. On en arrive à s'attacher à elle et, tout comme Lucas, on veut comprendre ce qui lui est arrivé.


Pour conclure je vous recommande chaudement cette lecture.


Valentin Spitz, Juliette de Saint-Tropez, Stock, 9 mai 2018, 612 pages.

Germinal, Emile Zola

Résumé :
Une des grandes grèves du siècle dernier racontée par un journaliste de génie qui en a fait un réquisitoire, un formidable « J’accuse » contre le capital, le roman de la lutte des classes et de la misère ouvrière. Un livre de nuit, de violence et de sang, mais qui débouche sur l’espoir d’un monde nouveau lorsque le héros, Étienne Lantier, quittant la mine « en soldat raisonneur de la révolution, » sent naître autour de lui une « armée noire, vengeresse… dont la germination allait bientôt faire éclater la terre ». Germinal marque l’éveil du monde du travail à la conscience de ses droits et c’est au cri sans cesse repris de « Germinal ! Germinal ! » que la délégation des mineurs de Denain accompagna le convoi funèbre de Zola à travers les rues de Paris.

« Le roman est le soulèvement des salariés, le coup d'épaule donné à la société qui craque en un instant : en un mot, la lutte du capital et du travail. C'est là qu'est l'importance du livre, je le veux prédisant l'avenir, posant la question qui sera la plus importante du vingtième siècle » Zola à propos de Germinal.

Mon avis :
J'ai découvert les Rougon-Macquart il y a quelques années et la plume de Zola par la même occason, et j'ai de suite adoré son écriture.
Depuis je souhaite lire toute la fresque ; j'ai donc lu Geminal cet été, et je me suis régalée.
J'avais précédemment vu l'adaptation cinématographique de 1993 avec Gérard Depardieu et Renaud, et j'avais les images du film qui me revenaient au moment de ma lecture.

Concernant le fond, j'ai vraiment beaucoup aimé ce roman. L'auteur nous immerge dans les mines de charbon du nord de la France auprès des mineurs. On vit leur quotidien, on ressent leur fatigue et leur agacement face aux conditions de travail difficiles compte tenu de la cadence qu'on leur demande de tenir. Ce roman est dur, il ne nous épargne pas car comme à son habitude, Emile Zola a retranscrit au mieux la réalité de son époque. Ce roman est très immersif, quand je le lisais sur ma pause déjeuner, j'avais du mal à lâcher le livre au moment de devoir retourner au travail.

En ce qui concerne la forme, chaque personnage est extrêmement bien campé, tous ne sont pas attachants, mais dans tous les cas ils ne laissent pas indifférents. Le style est très descriptif mais tellement immersif que ça ne m'a pas dérangé une seconde.

Pour conclure je suis ravie d'avoir découvert ce roman et j'ai hâte de poursuivre ma découverte des Rougon-Macquart.


Emile Zola, Germinal, Presses Pocket, 1990, 622 pages