jeudi 31 décembre 2020

L'Argent, Emile Zola

Résumé :
Dix-huitième volume des Rougon-Macquart, L'Argent est le premier grand western financier des temps modernes : bilans falsifiés, connivences politiques, fièvre spéculative, manipulations médiatiques, rumeurs, scandales, coups de bourse et coups de Jarnac, lutte à mort entre les loups-cerviers de la finance qui déjà rôdaient chez Balzac. S'inspirant de quelques faits divers retentissants, Zola décrit le culte nouveau du Veau d'or, la vie secrète de son temple, l'activité fiévreuse de ses desservants ; il dénombre ses élus et ses victimes. A l'heure des conflits économique planétaires, il faut revivre cette croisade et cette épopée du Capital. A l'heure où les audaces de la technologie bancaire nous font frémir, il faut relire cet hymne à la vie.

Mon avis :
Je poursuis ma découverte des Rougon Macquart, dans le désordre, avec ce dix-huitième tome. On va suivre Aristide Saccard, 50 ans, qui est le frère du ministre Eugène Rougon.

A travers lui le roman va se passer autour de la création de la banque universelle, des actionnaires et de la bourse. ici Emile Zola fait connaître au grand public le côté méconnu et un peu effrayant de la bourse.

Saccard veut repartir de zéro après une succession de mauvaises affaires. Il quitte donc son palais du parc Monceau et l'abandonne à ses créanciers. Il va donc temporairement être hébergé chez la princesse d'Orviedo rue St Lazare.

Il va avoir l'idée de fonder la banque universelle, destinée à financer des projets de mise en valeur du Moyen-Orient. Il va donc chercher à attirer des petits et moyens épargnants auxquels il va promettre de l'argent facile et rapide.

Par la suite, des communiqués, articles de presses, puis des rumeurs savamment dosées font s'envoler les titres de la société.

Saccard va se retrouver de nouveau au sommet de la gloire et de la puissance.
Je n'en dis pas pus sur l'intrigue. 

J'ai beaucoup aimé ce roman, qui m'aura accompagné presque toute l'année car je l'ai commencé en avril et terminé en décembre. J'ai d'abord lu un chapitre par-ci par-là, mais vers le milieu du roman je me suis vraiment plongée dedans pour le terminer, et à chaque session lecture j'étais vraiment immergée auprès de Saccard, voulant augmenter mon capital, cherchant à renforcer la confiance des actionnaires, étant stressée en même temps que lui, bref, j'ai beaucoup aimé ce roman.

Comme à chaque fois, je suis saisie par le talent de Zola pour nous immerger dans un nouvel univers à chacun de ses romans, et nous apprendre un million de choses.

Pour conclure je ne peux que vous recommander la lecture de ce roman. Et ce qui est merveilleux c'est que même si vous ne connaissez absolument rien à la finance, vous pourrez appréciez votre lecture, faites confiance à Zola !


Emile Zola, L'Argent, Livre de Poche, 1965, 501 pages.

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