vendredi 17 avril 2020

L'arracheur de visages, Michael Prescott


Résumé :
Un effroyable maniaque chasse les femmes, la nuit dans un désert d'Arizona. Ce n'est hélas pas une image : il les traque comme du gibier pour les débarrasser de leur identité, pour leur faire "tomber le masque" comme il dit, c'est-à-dire pour les dépouiller de leur visage... C'est l'abominable expérience que subit Sharon Andrews, par exemple. Et une nouvelle victime est choisie par le docteur Cray (qui aurait pu être le professeur d'Hannibal Lecter) : il s'agit de Kaylie Mc Millan, une autre jeune femme elle-même coupable du meurtre de son mari douze années auparavant. Entre chasseur et proie, les rôles vont s'inverser à plusieurs reprises et il faudra beaucoup de talent à Roy Sheperd, de la police de Tucson, pour démêler les nœuds de cette effroyable affaire... 

Mon avis :
J'ai emprunté ce roman à ma mère le 24 janvier 2020, lors d'un week-end passé chez elle. Voulant lire du thriller un peu gore, le résumé m'a de suite attirée !

Je dois vous prévenir, ce roman ne se destine pas aux personnes sensibles qui seraient mal à l'aise avec le gore, le sang, la mutilation et la violence en tout genre.

Personnellement je suis toujours en recherche de romans plus gores et malsains, car j'adore lire  ce genre de récits, allez savoir pourquoi, et ce roman m'a donc attirée !

Et je dois dire que mon souhait a été exaucé, dans la mesure où ce roman est très réussi dans son genre ! Si vous êtes comme moi, foncez !

Je ne révélerai rien sur l'histoire car tout l'intérêt est d'entrer dans ce récit en en sachant le moins possible.

La structure de ce roman est somme toute assez classique, on suit en parallèle le tueur en série perpétrer ses meurtres, et l'enquêteur à la recherches d'indices. Pour autant l'auteur joue avec nos nerfs, on a des certitudes au début du récit, qui vont être mises à rudes épreuves !

J'ai trouvé que l'auteur mettait en scène à la perfection l'esprit humain et ses perversions.

Pour conclure, je m'excuse de ne pas parler du récit, mais ce serait déjà trop en dire. Je préfère ne pas risquer de spoiler. Je vous recommande ce roman chaudement, mais une fois encore, attention aux âmes sensibles !


Michael Prescott, L'arracheur de visages, J'ai Lu, 13 décembre 2015, 384 pages.

Lebensborn, Boris Thiolay

Résumé
Erwin, Gisèle, Walter, Christiane ont aujourd'hui près de 70 ans. Ces Français, marqués à jamais parle sceau de leur étrange origine, sont nés dans une maternité SS. Leur secret renvoie à l'un des projets nazis les plus terrifiants entrepris entre 1935 et 1945: créer une "race supérieure", future élite du Ille Reich. Ce livre raconte la création de nurseries spéciales, les Lebensborn, par la SS. Les deux parents étaient sélectionnés selon leur "pureté raciale aryenne" : grands, blonds, les yeux bleus. Les nourrissons y étaient abandonnés, puis adoptés par des familles modèles. Leur véritable identité était alors falsifiée. Ces enfants devenus adultes dévoilent pour la première fois leur histoire, depuis leur naissance dans un établissement du Lebensborn jusqu'à la maison-mère de l'organisation, ainsi que leur quête vertigineuse pour retrouver, des décennies plus tard, la trace de leurs parents. Une enquête inédite qui met au jour une part sombre de l'histoire de France.

Mon avis
J'ai lu ce roman en juillet 2019. Je l'avais acheté il y a des années, en mars 2012, mais je ne l'ai lu que récemment. Ainsi j'ai eu du mal à me plonger dedans. 

Cet ouvrage est un reportage, réalisé par Boris Thiolay. On avance  dans l'enquête sur les Lebensborn au rythme des découvertes de l'auteur. J'ai aimé suivre les péripéties de l'auteur et évoluer avec lui dans son parcours de témoignages en témoignages, essayer d'en comprendre davantage sur ces maisons de naissances des enfants aryens.

Sur la forme, ce récit manque parfois de rythme, ainsi si on souhaite en savoir davantage, on a parfois du mal à avancer car le récit est assez lent.


Boris Thiolay, Lebensborn, La fabrique des enfants parfaits : Ces Français qui sont nés dans une maternité SS, Flammarion, collection Enquête, 10 mars 2012, 315 pages

Le mystère Henry Pick, David Foenkinos

Résumé :
Après avoir reçu le Prix Renaudot pour Charlotte, David Foenkinos publie son nouveau roman Le Mystère Henri Pick, chez Gallimard. Entre enquête littéraire et comédie, Foenkinos retrouve tous les ingrédients qui ont fait le succès de La Délicatesse. Le manuscrit d'un auteur inconnu et décédé, Henry Pick, devient, contre toute attente, un best-seller. Mais il semblerait que rien ne soit vraiment dû au hasard... Un nouveau roman couronné de succès et qu'on ne peut lâcher qu'une fois terminé !


Mon avis :
J'ai acheté ce roman le 21 décembre 2019 lors de mon passage à Champagne sur Oise.
Depuis quelques temps je m'achète très peu de livres, voulant écouler ma PAL. Mais là j'étais en vacances chez mon beau-frère et lors de courses alimentaires j'ai eu envie de me faire un petit cadeau.

Je ne réfléchie pas quand je vois un roman de David Foenkinos je sais que je peux y aller les yeux fermés. Cette règle fut confirmée une fois encore !

Sur le fond, ce roman nous plonge en Bretagne au sein d'une bibliothèque qui abrite un rayon bien particulier, de lires refusés par les maisons d'édition.
Dans ce roman, nous suivons Delphine Despero, une éditrice qui va un jour tombé dans ce rayon sur une pépite, et elle va à tout prix chercher qui en est l'auteur, ce fameux Henri Pick.

En parallèle nous suivons Magali, une jeune femme qui reprend la bibliothèque après le départ en retraite du précédent bibliothécaire, et qui va vivre de nombreuses péripéties dans sa vie personnelle.

A travers ce récit nous découvrons le monde de l'édition, et j'ai trouvé cela très intéressant.

Sur la forme, ce roman est dynamique, bien mené, et on le dévore, voulant à tout prix découvrir quels sont les nombreux mystères mis en place par l'auteur.

Pour conclure, je vous recommande chaudement cette lecture, et les romans de David Foenkinos en général ! A savoir que ce roman a été adapté au cinéma, mais je n'ai pas encore vu l'adaptation ! Si vous l'avez lu, dites moi ce que vous n avez pensé en commentaire ! :)


David Foenkinos, Le mystère Henry Pick, Gallimard, 1er avril 2016

lundi 13 avril 2020

Les chroniques de San Francisco, tome 2

Résumé :
Ce second épisode de chroniques locales qui ont conquis un lectorat international s'ouvre sur la Saint-Valentin. Eh oui, Mary Ann travaille toujours comme secrétaire. Non, elle n'a pas encore rencontré l'homme de sa vie. Mais l'héroïne ne se démonte pas pour autant. Elle se sent bien chez elle au milieu des habitants de la pension de Mme Madrigal. Dans un San Francisco post-libération sexuelle, elle retourne à la case départ, prête à poursuivre sa quête, encouragée par ses frères et sœurs adoptifs. On retrouve avec bonheur l'humour à la fois tendre et décapant d'Armistead Maupin. 

Mon avis :
Je continue ma découverte des Chroniques de San Francisco avec ce deuxième tome, lu en octobre 2019 et que j'ai beaucoup aimé.

J'ai eu une approche en deux temps, je l'ai d'abord commencé, en lisant quelques pages par-ci par-là, et je n'accrochais pas trop. J'ai lu d'autres livres, et puis je m'y suis remise, et là j'ai bien accroché. Je pense qu'avec cette série, il faut consacrer plusieurs heures d'affilées sur le livre, pour vraiment être plongé dedans, sinon on ne parvient pas à être immergé.

Dans ce tome on suit toujours Mary Ann, jeune femme attachante, à qui il va arriver pas mal de péripéties et de découvertes sur son passé !

Sur le fonds, je ne révélerai rien sur l'intrigue, pour ne pas spoiler !
Concernant la forme, le récit est très bien mené, dynamique, fluide, avec beaucoup d'humour mais aussi des sujets plus graves abordés avec respect.

On est dans un San Francisco moderne, avec des problème contemporain de société, et des sujets qui potentiellement nous concerne aussi. Si vous aimez la série Sex and the city, cette série peut vous plaire !

Je vous recommande chaudement ces romans, qui vous feront passer sans nul doute un agréable moment.


Armistead Maupin, Nouvelles chroniques de San Francisco, 10/18

Intimidation Harlan Coben

Résumé :
Intimidation, un page-turner haletant, par le boss du thriller.
New York, aujourd'hui.
Avocat d'une quarantaine d'années, Adam Price mène une vie aisée et agréable avec son épouse Corinne et leurs deux garçons dans leur pavillon de banlieue cossue.
Du moins c'était avant qu'un mystérieux individu lui fasse de troublantes révélations : son épouse adorée lui aurait menti quelques années plus tôt. Depuis, et pour la première fois de sa vie, Adam doute.
Confrontée à son passé, Corinne ne se cherche pas d'excuse. Tout ce qu'elle demande, c'est du temps. Pour mieux se volatiliser...

Seul avec ses deux fils, craignant pour la vie de Corinne et pour celle de ses enfants, Adam va se lancer dans une course-poursuite de tous les dangers. Quitte à découvrir une face jusqu'ici cachée de celle qu'il croyait pourtant connaître...
Mensonges, trahisons, intimidations, un nouveau piège mortel machiavéliquement mis en place par le Boss du thriller.


Mon avis :
C'est une collègue qui m'a prêté ce roman, après me l'avoir recommandé, et c'est aussi avec ce roman que j'ai découvert l'auteur. Je l'ai lu en décembre 2019

Je dois dire qu'au moment où j'écris cette chronique, j'ai terminé le roman il y a 5 mois, et il ne m'en reste pas grand chose, l'intrigue ne m'a certes pas marqué à jamais, mais j'en garde le souvenir qu'il m'a fait passé un bon moment.

J'ai en effet beaucoup aimé ce roman, qui met en scène Adam, un avocat, qui apprend d'un inconnu que sa femme Corinne lui ment depuis des années. Au début il ne le croit pas mais cela suffit à lui mettre le doute, et lorsqu'il évoque le sujet avec sa femme, celle-ci disparaît.

Je ne vais pas en révéler plus sur l'intrigue pour ne pas spoiler !

J'ai trouvé le sujet abordé vraiment très original et bien traité.

Ce roman se lit très vite, il est bien écrit et l'auteur place beaucoup de rythme d'un chapitre à l'autre, nous donnant envie de lire toujours plus pour comprendre.

Ce roman présente l'avantage d'être léger et fluide, ce qui en fait un très bon livre pour se changer les idées et se détendre.


Harlan Coben, Intimidation, Pocket, 2016, 2015 pour la première publication, 424 pages. Traduit de l'anglais (Etats-Unis) par Roxane Azimi.

Le chat qui ne mangeait pas de souris, Carmen Agra Deedy et Randall Wright

Résumé :
Skilley est un bon gros matou : paresseux, solitaire, il aime se prélasser au coin du feu dans la nouvelle auberge où il a élu domicile. Sa mission, en échange de quelques restes et de beaucoup de tranquillité : débarrasser la cuisine des souris voleuses de fromage. midis Mais voilà, Pip, la plus malicieuse des souris de l'auberge, découvre le terrible secret de Skilley... En échange de leur silence, le chat se voit donc contraint et forcé d'offrir sa protection aux souris. Elles en auront bien besoin quand il s'agira de chasser Pinch le chat cruel et dangereux qui pourrait mettre en péril... la couronne d'Angleterre ! 



Mon avis :

Nous sommes en avril 2020, cela fait donc presque 6 ans que j'ai lu ce livre ! Je me suis aperçue il y a peu de temps que j'avais totalement oublié de chroniquer ce livre jeunesse ! Heureusement j'avais pris énormément de notes lors de ma lecture. J'avais reçu ce livre de la part de Flammarion, et je l'ai lu à sa parution, mais ma chronique n'arrive que maintenant, j'en suis désolée ! 

Ce roman jeunesse m'a beaucoup plu ! J'ai trouvé qu'il disséminait habilement des mots de vocabulaire tout au long du récit, dans la bouche des protagonistes, ce qui permet d'apporter du vocabulaire aux enfants.

Sur certaines pages, on trouve des calligrammes ce qui, en plus d'être ludique, permet aux enfants de découvrir ce mode d'écriture. 

Il est fait mention de l'écrivain Charles Dickens ce qui est astucieux car à travers une référence à Oliver Twist, on peut aborder des œuvres littéraires majeures. De plus apparaissent régulièrement des pages issues de ce qui pourrait être le journal intime de Dickens, faisant référence à ses passages à l'auberge du "Cheshire Cheese" et à des anecdotes sur la vie de l'auberge.

Le roman est parsemé d'illustrations plutôt réussies qui allègent le récit mais lui donne aussi une dimension très jeunesse.

L'écriture fait partie intégrante de la thématique. En effet outre le fait que des écrivaines fréquentent l'auberge, les souris ont appris à écrire, en particulier Pip, une petite souris futée.

Pour conclure, ce roman est certes léger et se destine parfaitement à la jeunesse, mais il intègre habilement des éléments permettant d'acquérir une début de culture littéraire.


Carmen Agra Deedy et Randall Wright, Le chat qui ne mangeait pas de souris, Flammarion. Illustrations de Barry Moser, Paru le 1 octobre 2014,  Roman junior dès 9 ans (broché).