jeudi 6 octobre 2016

Dernière nuit à Twisted River, John Irving

Résumé :
1954, au nord du New Hampshire, à Twisted River, pays sauvage des bûcherons et des flotteurs de bois, les draveurs, Dominic Baciagalupo, 30 ans, veuf et père de Danny, 11 ans, travaille comme cuisinier avec, pour garde du corps Ketchum, l’ogre anarchiste au grand coeur, l’ami de toute une vie. Suite à la mort malencontreuse de Jane, sa maîtresse, causée par Danny qui l’a prise pour un ours, père et fils fuient le courroux revanchard du shérif Carl, l’« officiel » de la dame. Première étape, Boston, où Dominic cuisine dans un restaurant italien, où Danny rêve de devenir écrivain. De nouveau inquiétés par le shérif, les Baciagalupo se bâtissent une nouvelle vie dans le Vermont : après avoir tâté de la gastronomie chinoise, Dominic se lance à son compte avec succès, et Danny devient un écrivain célèbre. Ultime étape : Toronto. Mais on n’échappe pas à la rage vengeresse du shérif !

Mon avis :
Etant fan de John Irving, j'étais curieuse de découvrir ce roman. J'ai décidé de le sortir de ma PAL à l'occasion d'une panne de lecture en février dernier, pensant que cet auteur pourrait m'en sortir, malheureusement je n'ai pas réussi à accrocher et j'ai donc décidé de le mettre de côté un moment. 

Ceci dit, j'ai bien aimé les premières pages et je pense que ce roman est susceptible de me plaire, si tant est qu'il arrive au bon moment. Je garde donc ce roman de côté et je m'y replongerai quand l'envie s'en fera sentir !


John Irving, Dernière nuit à Twisted River, Seuil, 20 janvier 2011, 561 pages.

Les larmes rouges, tome 1, Georgia Caldera

Résumé :
« Le temps n est rien, il est des histoires qui traversent les siècles... »


Après une tentative désespérée pour en finir avec la vie, Cornélia, 19 ans, est assaillie de visions et de cauchemars de plus en plus prenants et angoissants.
Elle se retrouve alors plongée dans un univers sombre et déroutant, où le songe se confond à s'y méprendre avec la réalité.


Mon avis :
J'ai acheté ce livre en janvier 2014, il était donc temps que je le lise et c'est à l'occasion d'une pioche dans ma book jar que je l'ai sorti de ma PAL. Il serait d'ailleurs grand temps que je remette en place mon tirage mensuel dans la book jar car c'était très sympa !

Alors que s'est-il passé avec cette lecture ? Car oui je ne suis pas allée au bout et je l'ai mise en pause. Et bien j'avoue que je ne sais plus ! J'ai adoré ce que j'ai lu, d'autant plus que j'étais arrivée il me semble à la moitié du roman.

En fait j'étais à l'époque de cette lecture plus ou moins en panne de lecture, et je commençais à avoir du mal à reprendre ma lecture chaque jour, du coup j'avançais difficilement, en conséquence de quoi j'ai peu à peu perdu le fil.

Mais le fait est que je suis actuellement dans les cartons car je déménage très bientôt pour un changement de région et un changement de vie, du coup mes livres sont en carton et je lis en ce moment surtout sur liseuse ; mais je pense que quand je serai installée, je reprendrai cette lecture pour la terminer ! Et vous, qu'avez-vous pensé de ce roman, ça m'intéresse !


Georgia Caldera, Les larmes rouges, tome 1, Réminiscences, J'ai lu, 14 septembre 2013, 768 pages

Les aventures de Tintin, L'affaire Tournesol, Hergé

Résumé :
Le 10 janvier 1929, un jeune reporter fait son apparition dans Le Petit Vingtième, le supplément pour enfants du quotidien belge Le XXe siècle. Son nom ? Tintin. Accompagné de Milou, un jeune chien blanc, il part pour la "Russie soviétique". Son créateur, un certain Georges Remi, signe Hergé, pseudonyme inspiré par ses initiales. Après ce premier voyage en Russie, qui donne naissance à l'album Tintin chez les Soviets, le jeune reporter s'envole pour l'Afrique (Tintin au Congo), puis pour l'Amérique. Mais c'est Le Lotus bleu, publié dans Le Petit Vingtième dès août 1934, qui marque un tournant important dans l'œuvre d'Hergé. Celui-ci, après avoir rencontré Tchang Tchong-Jen, jeune étudiant chinois qui lui a ouvert les yeux sur l'Asie, va désormais se soucier de rigueur documentaire. Il va aussi s'efforcer de faire passer dans ses histoires un message d'humanisme et de tolérance. Le succès de son reporter à la houppe ne va cesser de grandir. Hergé lui fait parcourir le monde. Il teinte ses aventures d'onirisme (L'Étoile mystérieuse), flirte avec le surnaturel (Les Sept Boules de cristal), l'expédie même sur la lune.
Il donne à Tintin des compagnons d'aventure qui vont prendre une place essentielle : les Dupont/d (Les Cigares du pharaon), le capitaine Haddock (Le Crabe aux pinces d'or), le professeur Tournesol (Le Secret de la Licorne) ou Bianca Castafiore (Le Sceptre d'Ottokar). Hergé n'hésite pas à jouer avec ses personnages : Les Bijoux de la Castafiore montrent un Tintin dépassé par les événements, loin de son image traditionnelle. Jusqu'à l'œuvre ultime, laissée inachevée par la mort d'Hergé en mars 1983 : Tintin et l'alph-art, dont la dernière case montre le héros en bien fâcheuse posture...

Mon avis :
Lorsque j'étais petite je regardais très souvent le dessin animé, mais pour autant je n'ai jamais lu les BD.

J'ai donc eu envie de rétablir la situation et de commencer par L'affaire Tournesol qui est celui qui m'inspirait le plus sur le moment.

Tintin est un personnage par moment un peu agaçant, du moins à mes yeux, par son côté un peu trop parfait ; et je pense que c'est la raison pour laquelle ces BD ne m'ont jamais tentées. Il trouve les réponses, il est toujours bien coiffé, il est intelligent,... Pour ma part je ne suis pas fan de ce personnage ; heureusement il y a le professeur Tournesol, le capitaine Haddock et Dupont et Dupond pour apporter un peu de fantaisie aux aventures du reporter.

J'ai beaucoup aimé cet album, que j'ai trouvé drôle, dynamique et intéressant. Il m'a convaincue et j'ai maintenant envie de lire les autres aventures de Tintin. Et vous, que pensez-vous de cette BD ?


Hergé, Les aventures de Tintin, tome 18, L'affaire Tournesol, Casterman, 4 mai 1993, 61 pages.

After, saison 1, Anna Todd

Résumé :
Tessa est une jeune fille ambitieuse, volontaire, réservée. Elle contrôle sa vie. Son petit ami Noah est le gendre idéal. Celui que sa mère adore, celui qui ne fera pas de vagues. Son avenir est tout tracé : de belles études, un bon job à la clé, un mariage heureux... Mais ça, c'était avant qu'il ne ne la bouscule dans le dortoir. Lui, c'est Hardin, bad boy, sexy, tatoué, piercé, avec un " p... d'accent anglais ! " Il est grossier, provocateur et cruel, bref, il est le type le plus détestable que Tessa ait jamais croisé. Et pourtant, le jour où elle se retrouve seule avec lui, elle perd tout contrôle... Cet homme ingérable, au caractère sombre, la repousse sans cesse, mais il fait naître en elle une passion sans limites. Une passion qui, contre toute attente, semble réciproque... Initiation, sexe, jalousie, mensonges, entre Tessa et Hardin est-ce une histoire destructrice ou un amour absolu ? L'écriture rythmée d'Anna Todd rendra accros tous ses lecteurs.

Mon avis :
Ayant bien apprécié ma lecture de Cinquante nuances de Grey, et cette série étant un peu dans la même veine, j'ai donc décidé de tenter de lire ce premier tome. Quelle mauvaise idée ! Je n'ai pas accroché du tout à ce roman, au point d'avoir du l'abandonner.

J'ai tout d'abord bien aimé les premières pages qui présageaient d'une lecture sympa, mais très vite l'auteure m'a perdue. L'histoire tourne en rond, c'est toujours pareil, les chapitres se suivent et se ressemblent, bref, je me suis ennuyée.

Pour conclure j'ai donc très peu de choses à dire sur ce roman car je ne me suis pas du tout sentie concernée par cette histoire et ce fut une déception car je suis restée extérieure à l'intrigue du début à la fin !


Anna Todd, After, saison 1, Hugo Roman, 2 janvier 2015, 600 pages.

La trilogie des elfes, Jean-Louis Fetjaine



Résumé :
Voici le récit de leurs dernières heures, l'histoire d'une trahison et de la chute de tout un monde, d'un combat désespéré et d'un amour impossible.


Il y a bien longtemps, avant même Merlin et le roi Arthur, le monde n'était qu'une sombre forêt peuplée d'elfes et de races étranges dont nous avons aujourd'hui perdu jusqu'au souvenir. Dans ces temps anciens, les elfes étaient un peuple puissant et redouté des hommes.

Mon avis :
Ayant ce roman dans ma PAL, en commun avec Fabien du blog Des encres sur le papier, nous avions décidé de l'en sortir en même temps et d'en faire une lecture commune.

Alors les premières pages m'ont beaucoup plus, malgré tout je n'ai pu m'empêcher de faire le rapprochement avec le Seigneur des Anneaux. J'ai en effet noté énormément de similitudes, notamment les peuples qui cohabitent, à savoir les elfes, les nains, les monstres et les hommes ; les quatre tribus de la déesse Dana. En outre l'auteur accorde une place très importante à la nature, presque comme un personnage à part entière. On nous parle aussi des prémices de la légende arthurienne dans la mesure où le talisman que la déesse donne aux nains est l'épée Excalibur.

Alors ce roman avait tout pour me plaire, et j'ai d'ailleurs beaucoup aimé l'univers, mais j'avais l'impression d'être dans le Seigneur des Anneaux et ça me gênait. Je pense aussi qu'il est arrivé entre mes mains au mauvais moment.

Pour conclure je ne rejette pas le roman en bloc, bien au contraire je pense le relire un jour ! Au départ avec Fabien nous devions lire l'intégrale mais face à cette déception j'ai décidé de m'arrêter au tome 1 qui correspond au Crépuscule des elfes. Je réalise au moment où j'écris cette chronique que La trilogie des elfes a été à l'origine de ma panne de lecture car c'est depuis ce roman que j'ai eu du mal à relire pendant plusieurs mois et ce jusqu'à il y a peu ! Retrouvez l'avis de Fabien, qui a aussi été assez déçu.


Jean-Louis Fetjaine, La trilogie des elfes, Pocket, 14 mai 2008, 928 pages.

Le Trône de Fer, tome 1, George R.R. Martin


Résumé :
Il était une fois, perdu dans un lointain passé, le royaume des Sept Couronnes... En ces temps nimbés de brume, où la belle saison pouvait durer des années, la mauvaise toute une vie d'homme, se multiplièrent un jour des présages alarmants. Au nord du Mur colossal qui protégeait le royaume, se massèrent soudain des forces obscures ; au sud, l'ordre établi chancela, la luxure et l'inceste, le meurtre et la corruption, la lâcheté et le mensonge enserrèrent inexorablement le trône convoité. Pour préserver de l'ignominie les siens et la dynastie menacés se dresse alors, armé de sa seule droiture, le duc Stark de Winterfell, aussi rude que son septentrion natal. Mais, en dépit du pouvoir immense que vient de lui conférer le roi, a-t-il quelque chance d'endiguer la tourmente qui se lève ? Dans la lignée des Rois Maudits et d'Excalibur, Le Trône de Fer plonge le lecteur, sans lui laisser reprendre souffle, dans un univers de délices et de feu. L'épique et le chevaleresque côtoient sans cesse le vil et le démoniaque. La bravoure et la loyauté se heurtent à la duplicité et à la fourberie. Mais dans ce tourbillon d'aventures cruelles, ce sont finalement l'amour, la tendresse, l'indestructible force de l'amitié qui rayonnent au-dessus des ténèbres.

Mon avis :
J'ai lu ce roman en mai 2014, c'est dire comme j'avais du retard dans mes chroniques, mais ne perdons pas plus de temps, je vous parle de mon ressenti ! Dès les premières pages on se retrouve immergé dans un univers extrêmement riche et complexe, et s'il s'avère passionnant, il n'en faut pas moins un temps d'adaptation pour se familiariser avec les noms des protagonistes et avec la structure du roman.

En effet chaque chapitre nous laisse à entendre le point de vue d'un personnage et c'est une gymnastique à laquelle il faut s'habituer.

Concernant la forme, il est vrai que j'ai entendu pas mal de critiques sur la version française, mais je suis entrée dans le roman sans a priori, pour me forger ma propre opinion. Alors qu'en est-il de mon opinion personnelle ? Le fait est que dès les premières pages on rencontre beaucoup de coquilles. Au delà de ça, je n'ai pas accroché du tout. 

Cette fresque est très riche, mais au lieu de me passionner elle m'a perdue dès le départ, de même que la série télé adaptée du livre d'ailleurs. Je n'ai pas réussi à adhérer aux personnages ni à l'intrigue, bien que très motivée au départ.

Pour conclure je ne déconseille pas ce roman car il a fait ses preuves en passionnant des centaines de lecteurs, mais pour ma part je ne me suis pas sentie concernée. Pour la petite anecdote, j'ai décroché de la série également, et j'ai réessayé il y a peu en reprenant où j'en étais, à savoir la saison deux, mais rien à faire, je n'accroche pas ! Et vous, que pensez-vous de cette série ?


George R. R. Martin, Le Trône de Fer, tome 1, J'ai Lu, 11 janvier 2001, 477 pages.

Le manuel du serial killer, Frédéric Mars


Résumé :
Dans deux ou trois heures tout au plus, ce garçon sera mort. Je vous raconte la suite ?


Les hululements de douleur du môme qui se tient le ventre à deux mains ? Ses convulsions sur le sol de la cuisine familiale ? Les cris de la mère qui découvre son fils déjà quasi exsangue ? Raide comme une batte. Vidé ou presque de son sang, écrasé comme un petit cafard sur le carrelage immaculé.
Les yeux du gamin ont cessé de papillonner. Le coma ne va pas tarder à l'emporter. Même avec la meilleure volonté du monde, le médecin ne sera pas sur place avant plusieurs minutes. Et, sans soins immédiats, il va... Alors, je vous la raconte ou pas, cette suite ? Non.
Je vais plutôt vous parler de moi. C'est ça, de moi seul.
La mort est en moi. Là, dans ma tête. Elle y a toujours été comme chez elle.



Après NON STOP, Frédéric Mars propose avec LE MANUEL DU SERIAL KILLER un thriller psychologique des plus déstabilisants. Narration à la première personne, voix insaisissable, doute permanent : l'auteur joue avec nos nerfs, et on en redemande.

Mon avis :
Commencé en janvier 2016, ce livre me tentait énormément, et c'est peut-être la raison pour laquelle j'ai été déçue, car je pense que j'en attendais trop.

En fait je n'ai pas compris où l'auteur voulait en venir. J'ai été perdue par la forme du roman, cette histoire de roman dont notre héros Thomas Harris se fait passer pour l'auteur malgré lui alors que ce n'est pas du tout le cas, et son quotidien d'étudiant à la fac. "Le manuel du serial killer" n'est autre que le titre de ce fameux roman autour duquel il y a un quiproquo, ce qui n'a rien à voir avec le fait avec le fait de lire un manuel du serial killer, ce à quoi je m'attendais.

La quatrième de couverture m'avait vendu du rêve, et il y a un réel décalage entre entre ce résumé et le roman en lui-même. A vrai dire j'ai même cru à un moment donné qu'il y avait u un problème à l'impression et que le livre à l'intérieur de la couverture n'était pas le bon. C'est dire à quel point j'ai été décontenancée.

Si le livre avait été vendu de façon plus proche de la réalité du récit, j'aurais sûrement beaucoup aimé ma lecture, mais je me suis sentie trahie car je ne m'attendais pas à ça, et du coup je n'ai pas du tout accroché à ce récit.

Pour conclure je ne déconseille pas ce roman car malgré tout j'ai lu de très bons avis, mais e que je vous recommande c'est de ne pas lire la quatrième de couverture et de vous lancer directement dans la lecture à l'aveugle.


Frédéric Mars, Le manuel du serial killer, Hachette Black Moon, 6 mars 2013, 461 pages.