vendredi 30 septembre 2016

La gloire de mon père, Marcel Pagnol

Résumé :
Un petit Marseillais d'il y a un siècle : l'école primaire ; le cocon familial ; les premières vacances dans les collines, à La Treille ; la première chasse avec son père... Lorsqu'il commence à rédiger ses Souvenirs d'enfance, au milieu des années cinquante, Marcel Pagnol est en train de s'éloigner du cinéma, et le théâtre ne lui sourit plus. La Gloire de mon père. dès sa parution, en 1957, est salué comme marquant l'avènement d'un grand prosateur. Joseph, le père instituteur, Augustine la timide maman, l'oncle Jules, la tante Rose, le petit frère Paul, deviennent immédiatement aussi populaires que Marius, César ou Panisse. Et la scène de la chasse à la bartavelle se transforme immédiatement en dictée d'école primaire... Les souvenirs de Pagnol sont un peu ceux de tous les enfants du monde. Plus tard, paraît-il, Pagnol aurait voulu qu'ils deviennent un film. C'est Yves Robert qui, longtemps après la mort de l'écrivain. le réalisera. " Je suis né dans la ville d'Aubagne, sous le Garlaban couronné de chèvres, au temps des derniers chevriers. "

Mon avis :
J'ai voulu lire ce roman car j'aime avant tout le film, que j'ai vu de très nombreuses fois. Mon exemplaire est assez ancien car j'ai emprunté ce livre dans la bibliothèque de ma grand-mère, mais j'aime beaucoup ma version.


J'ai lu ce roman en avril 2015, mon avis n'est donc malheureusement plus très frais au moment où je rédige cette chronique, mais mon engouement est intact.

Car oui je me suis sincèrement régalée. Ce roman se lit très bien ; l'écriture est très fluide et immersive. On est plongé auprès du jeune Marcel et on vit ses découvertes avec lui. 

Dans ce roman, rien d'incroyable puisque l'auteur nous parle de la vie d'une famille provençale, dans sa banalité comme dans sa simplicité. Et c'est cette authenticité qui fait que l'auteur parvient à maintenir l'intérêt du lecteur du début à la fin du roman. 

Pour conclure je ne peux que recommander ce roman, qui est une vraie pépite. J'ai également Le château de ma mère dans ma bibliothèque et j'espère pouvoir le lire très vite.


Marcel Pagnol, La gloire de mon père, Pocket, 1976, 280 pages.

Carrie, Stephen King


Résumé :
Carrie White, dix-sept ans, solitaire, timide et pas vraiment jolie, vit un calvaire : elle est victime du fanatisme religieux de sa mère et des moqueries incessantes de ses camarades de classe. Sans compter ce don, cet étrange pouvoir de déplacer les objets à distance, bien qu’elle le maîtrise encore avec diffi culté... Un jour, cependant, la chance paraît lui sourire. Tommy Ross, le seul garçon qui semble la comprendre et l’aimer, l’invite au bal de printemps de l’école. Une marque d’attention qu’elle n’aurait jamais espérée, et peut-être même le signe d’un renouveau !

Mon avis :
Je me suis procuré ce roman au moment où la dernière adaptation est sortie au cinéma en 2013, car je voulais lire le roman avant de voir le film, et pourtant je n'ai toujours pas pris le temps de le regarder ! Il faudrait que je rétablisse la situation rapidement !

J'ai beaucoup aimé cette lecture. L'auteur nous met en scène un univers assez singulier et oppressant, mais tout en restant assez léger pour que le roman ne nous submerge pas d'une émotion négative. Le récit est bien mené et très prenant. En effet la tension monte crescendo au fil des pages et on ne peut s'empêcher de continuer pour connaître le dénouement.

Les personnages sont bien dépeints, et très intéressants car tous plus originaux les uns que les autres. L'auteur parvient à nous faire ressentir la colère que peut parfois ressentir Carrie, notamment envers sa mère qui est extrêmement oppressante. 

Pour conclure je vous recommande sincèrement ce roman, que j'ai adoré bien qu'il soit assez dur dans le thème abordé. 


Stephen King, Carrie, Livre de Poche, 6 janvier 2010, 288 pages

Gribouillage, le langage secret des enfants


Résumé :
Pour tous les enfants, y compris les plus troublés, le dessin est une façon spontanée de s'exprimer. C'est pourquoi savoir " lire " les gribouillages nous permet de comprendre plus en profondeur leurs attentes afin de les combler au mieux. Ce manuel offre au lecteur (enseignant, parent, pédiatre, psychologue...) la possibilité concrète d'apprendre à écouter et à comprendre les besoins de l'enfant qui ne s'expriment pas encore par la parole, mais qui laissent quand même une trace nette sur le papier, à travers les dessins, les couleurs, les gribouillages. Cela est particulièrement vrai en ce qui concerne les plus petits qui, ne maîtrisant pas encore bien la parole, " parlent " beaucoup plus librement avec leur corps, leurs gestes, et avec... le crayon. Ce livre présente une série d'exemples de dessins et de gribouillages, en noir et blanc et en couleur, exécutés par des enfants d'âge préscolaire ou scolaire, accompagnés d'interprétations psychologiques simples mais lumineuses.

Mon avis :
Je me suis procuré ce livre il y a bien longtemps au moment où je commençais à vouloir m'inscrire au BAFA, et je m'étais dit que ce serait un plus d'avoir des pistes d'interprétation des dessins d'enfants.

En réalité ce livre a été encore plus enrichissant que cela. Non seulement il est très intéressant pour interpréter un dessin et peut être un outil en plus lorsqu'on travaille avec des enfants, mais en plus il m'a aussi permis d'analyser mes propres dessins d'enfants et c'est très rigolo de pouvoir s'auto-analyser.

Le livre, bien que dispensant des informations assez théoriques, n'est pas pesant. Les informations données sont digestes et le livre n'est pas du tout assommant, d'autant plus qu'il est parsemé de nombreuses illustrations.

Entre deux interprétations théoriques, l'auteur nous place de véritables dessins d'enfants pour illustrer ses propos.

Pour conclure, je recommande sincèrement cette lecture que j'ai trouvé très intéressante.


Evi Crotti, Alberto Magni, Gribouillage, le langage secret des enfants, éditions jouvence, 3 décembre 1998, 160 pages.

mardi 27 septembre 2016

Dewey, Vicki Myron

Résumé :
Comment un chat abandonné est-il devenu le symbole de l'Amérique d'aujourd'hui ? Comment a-t-il pu redonner vie à des dizaines d'enfants ? C'est cette histoire vraie, émouvante et rocambolesque que nous conte l'auteur. Par un matin d'hiver, Vicki Myron, attirée par des cris déchirants, découvre un chaton frigorifié dans la boîte aux lettres de la bibliothèque où elle travaille. Après l'avoir réchauffé, Vicki et ses collègues, conquis, décident de l'adopter. Dewey deviendra vite la mascotte de la bibliothèque et l'emblème de la ville de Spencer. Pendant 19 ans, Dewey, grand amateur de cheesebugers, d'ailes de poulet et fan de télévision, va révolutionner cette petite ville ! Il va apprendre à sourire aux enfants handicapés, attendrir les hommes d'affaires... et devenir le chouchou des médias, au point que les télés du monde entier viendront le filmer ! Vicki Myron, la bibliothécaire qui a partagé sa vie, nous raconte l'aventure extraordinaire de ce chat hors du commun. Dewey est décédé en 2006 d'une tumeur à l'estomac. 

Mon avis :
J'ai acheté ce livre en octobre 2013, il est donc resté trois ans dans ma PAL, et si j'ai un regret en le refermant, c'est de ne pas l'avoir lu plus tôt.

Je n'ai entendu que des avis positifs sur ce roman, et comment pourrait-il en être autrement ? Je me suis régalée en lisant ce roman. C'est une petite douceur, très agréable à lire et que l'on regrette de terminer.

Le personnage principal est un chat nommé Dewey qui a été abandonné étant chaton dans une des boîtes de dépôt de livres de la bibliothèque de la ville de Spencer. Vicki la directrice l'a recueilli et avec les autres employés ils ont décidé de le garder.

Ensuite, c'est Dewey qui a fait le reste. Il s'est avéré être parfaitement adapté à la vie d'une bibliothèque municipale ; et s'est fait adopté par toute la ville grâce à son comportement si sociable et rigolo.

A travers l'histoire de Dewey, on découvre aussi celle de Vicki, une femme qui n'a pas non plus une vie simple et qui a trouvé en Dewey un ami précieux.

Le roman est très bien écrit, rythmé, et très addictif. Le découpage en chapitres courts crée du dynamisme et fait que l'on avance très vite dans la lecture.

Pour conclure je vous recommande chaudement cette lecture.


Vicki Myron, Bret Witter, Dewey, Pocket, 2008, 314 pages. Traduit de l'anglais (Etats-Unis) par Bérénice Viennot.

Attention au parquet, Will Wiles


Résumé :
Murs immaculés, meubles design et parquet en chêne. Un appartement minimaliste et lisse où rien n'accroche le regard. Quoi de mieux pour passer quelques jours paisibles consacrés à l'écriture, loin de Londres, loin de tout ? Surtout si cela permet de rendre service à un vieil ami qui souhaite partir régler son divorce à l'autre bout de la planète. Après tout il s'agit juste de prendre soin des lieux et des chats. Notre écrivain n'ignore rien de la maniaquerie obsessionnelle de son ancien camarade d'université, mais il ne s'attend pas à découvrir dans chaque recoin de l'appartement des messages de recommandations concernant le contenu des tiroirs, les produits d'entretien, le piano, les chats et surtout le précieux parquet... Il ne s'attend pas non plus à ce que tout dérape très vite, y compris l'image qu'il se fait de son ami Oskar... Absurde, cruel, kafkaïen, Attention au parquet ! est une mise en garde drôlissime contre cet étrange besoin de perfection qui sommeille en chacun de nous.



Mon avis :
Ce roman m'a été prêté par mon frère, et ce fut un régal ! J'ai adoré cette lecture, que j'ai trouvé très drôle tout en abordant, en fond, un sujet plus sérieux, celui de notre héros Oskar qui a des tocs et qui est assez psychorigide, comme pourra s'en apercevoir son ami écrivain à qui il prête son appartement.

Oskar n'est pas sans nous rappeler Monk, le fameux personnage maniaque de la série télé du même nom.

J'ai noté quelques longueurs, mais pas de quoi ralentir le rythme de lecture pour autant. D'autant que l'auteur parvient à maintenir notre attention par de nombreux passages très drôles.

Le roman alterne entre deux lieux : l'appartement d'Oskar d'une part, dans lequel vit son ami auteur le temps d'écrire son roman ; et l'appartement dans lequel vit Oskar de l'autre côté du globe, le temps de ses vacances.

L'auteur parvient à créer du suspens de cette situation, car tout comme l'écrivain on appréhende le retour de son ami Oskar et sa réaction en s'apercevant que son appartement n'est plus aussi net qu'à son départ. On imagine aisément dans quel état il sera en le découvrant, et on en rit d'avance !

Pour conclure, je vous recommande sincèrement cette lecture, d'autant qu'il n'y a pas que le côté superficiel et drôle de cette histoire, puisque l'histoire créée par l'auteur  beaucoup plus de profondeur que cela, et à travers cette histoire légère on aborde un sujet plus sérieux, et cela m'a beaucoup plu.


Will Wiles, Attention au parquet, éditions Liana Lévi, 6 mars 2014, 296 pages. Traduction de Françoise Pertat

Brume de chaleur, Chuck Logan

Résumé :
Le justicier que les habitants de Stillwater ont surnommé, non sans sympathie, Le Saint, serait-il en phase de récidive? L'année précédente, il a tué un pédophile que la procureure Gloria Russell n'avait pas réussi à faire inculper.

Aujourd'hui, il élimine méthodiquement toute personne qu'il soupçonne de crimes contre des enfants. À commencer par un prêtre, qu'il abat dans son confessionnal. La police soupçonne Harry, un des leurs, étant donné son passé tumultueux... Thriller torride et plein d'humour animé par un habile suspense, Brume de chaleur traite aussi d'une pratique récurrente dans la culture américaine: face à l'impuissance du système judiciaire, se faire justice soi-même.

Mon avis :
Voilà une des chroniques les plus tardives jamais écrite, puisque j'ai lu ce roman en mai 2014 ! C'est dire comme j'ai des chroniques en retard !
J'avais entendu parler de ce roman par Gérard Collard qui en avait fait une courte chronique lors de son passage au Magazine de la Santé il me semble. J'ai acheté énormément de romans influencée par Gérard Collard, mais celui-ci a été une déception.

L'un de mes souvenirs les plus forts de cette lecture est qu'il évoque très bien ce que l'on ressent pendant une canicule et l'état dans lequel on peut être, et justement lorsque je le lisais on était en période de canicule, ce qui m'avait marqué. A part ça il ne me reste presque rien !

Si le thème est très bien trouvé, je n'ai pas vraiment adhéré à ce polar, pour une raison très simple, j'ai trouvé le rythme trop lent. En effet j'ai beaucoup aimé l'univers dans lequel nous plonge l'auteur, et j'aurais pu me retrouvée immergée dans cette intrigue si la forme ne m'avait pas gênée, mais je n'ai pas réussie à entrer dans ce roman, au point de l'abandonner.

Pour conclure je n'ai pas savouré cette lecture car le style a été pour moi un frein, mais j'ai bien aimé les idées et le fond de l'histoire, alors n'hésitez pas à tenter la lecture, et à venir me donner votre avis !


Chuck Logan, Brume de chaleur, Editions du Masque, avril 2007, 356 pages. Traduction de Aurélie Tronchet.

vendredi 16 septembre 2016

Hunger Games, tome 3, Suzanne Collins

Résumé :
Contre toute attente, Katniss a survécu une seconde fois aux Hunger Games. Mais le Capitole crie vengeance. Katniss doit payer les humiliations qu'elle lui a fait subir. Et le président Snow a été très clair : Katniss n'est pas la seule à risquer sa vie. Sa famille, ses amis et tous les anciens habitants du district Douze sont visés par la colère sanglante du pouvoir. Pour sauver les siens, Katniss doit redevenir le geai moqueur, le symbole de la rébellion. Quel que soit le prix à payer.

Mon avis :

J'ai lu ce roman en novembre 2015, ainsi j'écris ma chronique dix mois après, le roman n'est donc plus très frais dans ma tête, mais je vais tenter de faire au mieux !

Ce fut un très bon moment de lecture. j'ai adoré les péripéties et le fait que le rythme soit très soutenu.

J'ai aussi beaucoup aimé l'histoire autour de Peeta qui se fait droguer et totalement manipuler par le Capitole. Je n'ai pas pu le lâcher; ce tome est riche et il m'a beaucoup plu.

Katniss doit faire face à un dilemme, attaquer le Capitole et tout perdre, ou sauver les siens et devenir le pantin du Capitole. Quelle que soit la décision qu'elle choisira, on est derrière elle et on la soutient dans son profond mépris du Capitole et des Hunger Games.

La fin m'a aussi bien plu, bien qu'elle aurait pu être écrite autrement. Je n'en dirai rien dans cette chronique, je vous laisse venir en discuter en commentaire ou en message privé. Je l'ai trouvée pour ma part assez pessimiste, mais en même temps une telle société peut-elle apprendre de ses erreurs ? Je ne pense pas !

Pour conclure je vous recommande vraiment cette série, qui vous fera passer un très bon moment de lecture !


Suzanne Collins, Hunger Games, tome 3, Pocket Jeunesse, mai 2011, 417 pages.

jeudi 15 septembre 2016

Aveuglé, Stona Fitch


Résumé :
Bruxelles. Après un dîner d'affaires, Elliott Gast, économiste américain sans histoires, se fait kidnapper. Il se retrouve enfermé dans un appartement anonyme, sans aucun contact avec ses ravisseurs. Elliott pense d'abord que c'est une erreur. Qu'on l'a pris pour quelqu'un d'autre. Rien en effet dans son existence ne peut motiver un tel acte. Il n'est pas spécialement riche, il ne fait pas de politique, il n'est pas célèbre, c'est un homme dans la foule. Alors pourquoi s'en prendre à lui ? Lorsque, enfin, ses ravisseurs lui révèlent la vérité, elle apparaît plus atroce que tout ce qu'il a pu imaginer : ceux-ci savent tout de lui et ont décidé, pour des raisons bien précises, d'en faire la proie d'une expérience interactive et voyeuriste d'une cruauté sans précédent. 

Mon avis :
C'est mon frère qui m'a prêté ce roman alors que l'on parlait des romans mettant en avant les cinq sens, et une fois commencé, je n'ai plus pu le lâcher ! C'est d'ailleurs avec ce roman que je suis sortie officiellement de ma panne de lecture !

Difficile de faire une chronique sans en révéler trop, mais ce livre m'a fait passer par tout un tas d'émotions. Je me suis régalée. C'est un vrai page-turner, car on ne peut s'empêcher de continuer à lire pour en savoir plus. De plus le rythme est enlevé et les chapitres sont courts ce qui fait qu'on avance très vite dans la lecture.

Le personnage principal, Gast, est très attachant ; il arrive à rester rêveur et positif dans une situation où plus d'une personne aurait baissé les bras. On comprend en même temps que lui la raison de son enlèvement, et même s'il n'est pas tout blanc, on comprend que son enlèvement est assez arbitraire ce qui renforce notre attachement à ce personnage.

Il se fait enlever et torturer par un groupe d'activistes anti-capitalistes et j'avoue que j'avais la gorge nouée par moment en lisant des descriptions de ce qu'ils lui font subir. Pour cette raison ce roman n'est pas à mettre entre toutes les mains, en effet l'auteur est assez cru et ne censure pas les passages difficiles, et certains lecteurs un peu sensibles pourraient se trouver dégoûtés voire mal à l'aise.

Ce roman est assez mal-sain dans la mesure où il met en scène le voyeurisme de notre société actuelle. Gast est en effet filmé 24h/24, et ce sont les spectateurs qui jugent s'il faut le torturer encore où bien le laisser partir. Les moments où Gast s'exprime devant les caméras en essayant de toucher les spectateurs m'ont nouer la gorge ! Ce roman est vraiment très émouvant.

La fin du roman m'a surprise, en effet je m'étais fait une idée assez précise de la fin, et j'ai été étonnée de la fin proposée par l'auteur, mais je n'en dis pas plus, je vous laisse me parler de votre point de vue en commentaire si vous avez lu ce livre.

Pour conclure je vous recommande ce roman, que j'ai trouvé vraiment bien écrit et très addictif.


Fitch, Stona, Aveuglé, Sonatine, 2015, 263 pages, traduit de l'anglais (EU) par Bernard Cohen.

Cellular, Stephen King

Résumé :
Alors que tout semble aller au mieux et que l'auteur de bandes dessinées Clayton Riddell vient de signer un contrat important, le monde entier bascule dans le chaos suite au déclenchement d'un phénomène de destruction par les téléphones portables.

Mon avis :
N'ayant eu que des bonnes expériences en lisant des romans de Stephen King, j'ai eu envie de poursuivre la découverte de sa bibliographie. J'ai donc lu Cellulaire car plusieurs personnes m'ont conseillé ce roman en particulier.

Il faut savoir que depuis plusieurs mois je suis en panne de lecture, j'ai donc eu du mal à le lire rapidement, pour autant j'ai beaucoup aimé ma lecture. Les personnages sont très attachants, notamment Clay, notre personnage principal.

Je ne veux pas trop en révéler dans cette chronique pour ne pas spoiler l'intrigue, mais ce roman fait beaucoup réfléchir sur notre quotidien, notamment notre rapport au téléphone portable, ici responsable de la fin du monde, on peut le dire !

Le rythme est soutenu, dynamique, et même si les personnages restent parfois plusieurs jours au même endroit et qu'ils passent plus de temps à discuter qu'à agir, l'auteur ne nous perd pas pour autant et parvient à maintenir notre attention en éveil. 

En effet le roman est en partie contemplatif, puisque notre héros est assez passif face à tout ça ; cependant comme il recherche son fils, il se déplace pas mal et on le voit donc évoluer et rencontrer parfois de nouvelles personnes. De plus, les zombies appelés les "phonistes" dans le roman du fait qu'ils soient infectés par le téléphone, ne sont pas les mêmes d'un bout à l'autre du roman. Leur maladie évolue, et si au départ ils ont tout de la figure du zombie qu'on connaît à travers les films (je pense notamment à World War Z), ils se calment peu à peu, à tel point que notre héros à du mal à les distinguer des gens non infectés.

Le style est dans la même veine que ses autres romans et c'est bien la patte de Stephen King qui fait que j'adore chacun de ses romans.

Pour conclure, je n'ai aucun point négatif à noter sur ce roman. Je pense qu'il mériterait que je le relise en étant plus attentive, mais ce n'est pas pour tout de suite. 

Bien sûr je vous recommande ce livre chaudement.


Stephen King, Cellulaire, Lu en eBook, 2007, traduit de l'anglais par William Olivier Desmond.


mercredi 14 septembre 2016

Le monde secret de Sombreterre, tome 1, Cassandra O'Donnell



Résumé : Orphelin, Victor n'est pas un garçon comme les autres. Il parle avec les fantômes et voit des choses que personnes d'autre ne perçoit.Quand la jolie et captivante Alina fait irruption dans sa classe avec son horrible monstre invisible sur son épaule, le monde de Victor est bouleversé.
Qui est-elle ? D'où lui viennent ses étranges et terribles pouvoirs ? Et surtout, pourquoi a-t-il l'impression de la connaître et qu'un lien ancien et magique les relie l'un à l'autre ?


Mon avis :
J'ai reçu ce roman avril 2016 et il ne sera resté que peu de temps dans ma PAL car je l'ai lu en mai. J'ai d'abord été attirée par ce roman grâce à son auteure ; en effet j'avais adoré le premier tome de la série Rebecca Kean.

Ici l'auteure écrit pour un public jeune et j'ai trouvé les personnages bien construits et attachants. Le style d'écriture est fluide et le roman se lit très facilement de part le découpage des chapitres courts et dynamiques.

Cependant, si j'ai bien apprécié cette lecture, il m'a manqué quelque chose. J'ai bien aimé la mythologie mise en place par l'auteure mais ce premier tome reste trop en surface à mon goût
Peut-être que le tome deux développera mieux l'intrique mais ce tome m'a laissé sur ma fin et je pense que l'auteure aurait pu distiller plus d'informations sur la suite de la série afin de nous donner envie de continuer.

Ainsi je ne vous déconseille pas ce roman, mais pour ma part je pense m'arrêter là et ne pas lire la suite.



Cassandra O'Donnell, Le monde secret de sombreterre, tome 1, Le clan perdu, Flammarion Jeunesse, avril 2016, 201 pages. Illustration de Jérémie Fleury

Mon retour !


Coucou les petits loups, très heureuse de revenir bloguer !


Comme vous pourrez le constater j'ai décidé de changer de plateforme car mon blog sur cowblog buguait énormément ces derniers mois ! A tel point que ça me décourageait de bloguer, et que j'ai envisager d'arrêter tout !



Pour mémoire, voilà le lien : Quelques Pages



Mais l'envie de parler de mes lectures a été la plus forte et j'ai donc pris mon courage à deux mains pour me relancer sur une nouvelle plateforme !



Je vais donc peu à peu me remettre à jour dans mes chroniques, et venir vous reparler de mes lectures autant que possible, comme avant :)



Sinon, que lisez-vous en ce moment ?



Moi je lis Dewey, de Vicky Myron, que j'aime beaucoup !




Je veux revenir à plus de simplicité, ne pas me contraindre à des chroniques classiques mais vous parler de livres en toute spontanéité.



Alors pour information, je ne vais pas rapatrier mes chroniques car ce serait beaucoup trop de travail, mais repartir de zéro et publier mes prochaines chroniques sur ce blog. 



Je vous dis donc à très vite sur le blog !



Katia