vendredi 20 octobre 2017

Les écureuils de Central Park sont tristes le lundi, Katherine Pancol

Résumé :
Souvent la vie s'amuse.
Elle nous offre un diamant, caché sous un ticket de métro ou le tombé d'un rideau. Embusqué dans un mot, un regard, un sourire un peu nigaud.
Il faut faire attention aux détails. Ils sèment notre vie de petits cailloux et nous guident. Les gens brutaux, les gens pressés, ceux qui portent des gants de boxe ou font gicler le gravier, ignorent les détails. Ils veulent du lourd, de l'imposant, du clinquant, ils ne veulent pas perdre une minute à se baisser pour un sou, une paille, la main d'un homme tremblant.
Mais si on se penche, si on arrête le temps, on découvre des diamants dans une main tendue...
Et la vie n'est plus jamais triste. Ni le samedi, ni le dimanche, ni le lundi...

Mon avis :
J'ai lu ce troisième tome bien longtemps après avoir lu les deux premiers. Après avoir fait une pause dans cette série, j'ai eu envie de retrouver les personnages. Pourtant je ne peux pas dire que je l'ai dévoré, loin de là. J'ai lu ce roman sur plusieurs mois, ne faisant qu'interrompre ma lecture pour intercaler d'autres livres. Malgré tout, à chaque fois que je le reprenais, j'étais heureuse de me replonger dans l'histoire, et je n'étais jamais perdue bien longtemps. C'est ce que j'adore avec les romans de Katherine Pancol ! Ces personnages sont tellement bien décrits, tellement bien incarnés et réalistes, que c'est comme retrouver des amis qu'on a pas vu depuis longtemps ; on se souvient vite de leurs derniers déboires et de leurs dernières péripéties.

L'écriture de Katherine Pancol est très immersive. J'aimais me réserver du temps de lecture avec ce livre quand je savais que je pourrais lire plusieurs heures tranquilles, et je me plongeais totalement dans l'histoire, auprès des personnages.

J'ai particulièrement aimé Hortense qui, si elle se donnait des airs supérieurs et assez désagréables dans le deuxième tome, se révèle ici humaine et intéressante. J'ai aussi beaucoup d'affection pour Joséphine qui s'essoufflait un peu dans le tome précédent et qui retrouve ici une deuxième jeunesse grâce à l'écriture. J'ai savouré la voir se plonger corps et âme dans l'écriture et ressentir que Katherine Pancol lui donnait ses propres conseils pour construire son récit.

Pour conclure je vous recommande bien sûr la lecture de cette trilogie, définitivement feel-good !

 
Katherine Pancol, Les écureuils de Central Park sont tristes le lundi, 1er avril 2010, Albin Michel, 852 pages.

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