dimanche 19 novembre 2017

Le garçon en pyjama rayé, John Boyne

Résumé :
Vous ne trouverez pas ici le résumé de ce livre. On dira simplement qu'il s'agit de l'histoire du jeune Bruno que sa curiosité va mener à une rencontre de l'autre côté d'une étrange barrière. Une de ces barrières qui séparent les hommes et qui ne devraient pas exister.

Mon avis :
Après avoir lu La mort est mon métier, j'étais dans une phase Seconde guerre mondiale et j'ai donc eu envie de sortir Le garçon en pyjama rayé de ma pile à lire, et j'ai adoré ce livre.

C'est un roman jeunesse, il est donc tout naturellement écrit du point de vue d'un enfant, et pas n'importe lequel puisqu'il s'agit du fils du directeur d'Auschwitz.

Bruno est un petit garçon qui vivait avec sa famille à Berlin, et qui déménage un jour à Hoche-vite ! J'ai adoré le fait que ce garçon ne comprenait pas tout les mots qu'utilisent les adultes, et qu'il les prononcent comme il les entend. On a tous, étant petits, mal compris certains mots, se faisant une idée vague de leur sens. C'est aussi le cas de Bruno. Il ne comprend pas par exemple pourquoi son père parle si souvent d'un fourreur ! Ces petits quiproquos sont drôles et donne une dimension assez légère au roman, le rendant accessible aux enfants.

Ce roman propose vraiment deux lectures. J'ai moi-même été un peu choquée par la fin très dure du récit alors qu'il s'adresse à un public jeunesse, et j'avoue être restée longtemps à réfléchir à cette fin en me disant que l'auteur n'avait pas pu écrire ça dans un roman jeunesse ! Et en y repensant j'ai compris qu'un enfant n'aurait pas forcément la même lecture qu'un adulte, et ne prendra pas forcément conscience de ce qu'il y a derrière les mots. En effet tout est suggéré mais pas explicite, un enfant peut donc le lire au premier degré et ne pas en être choqué.

Pour conclure j'ai adoré ce roman et je vous le recommande sincèrement !


John Boyne, Le garçon en pyjama rayé, Gallimard jeunesse, 2007, 2006 pour la première publication, 202 pages. Traduit de l'anglais par Catherine Gibert.

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