lundi 12 novembre 2018

Germinal, Emile Zola

Résumé :
Une des grandes grèves du siècle dernier racontée par un journaliste de génie qui en a fait un réquisitoire, un formidable « J’accuse » contre le capital, le roman de la lutte des classes et de la misère ouvrière. Un livre de nuit, de violence et de sang, mais qui débouche sur l’espoir d’un monde nouveau lorsque le héros, Étienne Lantier, quittant la mine « en soldat raisonneur de la révolution, » sent naître autour de lui une « armée noire, vengeresse… dont la germination allait bientôt faire éclater la terre ». Germinal marque l’éveil du monde du travail à la conscience de ses droits et c’est au cri sans cesse repris de « Germinal ! Germinal ! » que la délégation des mineurs de Denain accompagna le convoi funèbre de Zola à travers les rues de Paris.

« Le roman est le soulèvement des salariés, le coup d'épaule donné à la société qui craque en un instant : en un mot, la lutte du capital et du travail. C'est là qu'est l'importance du livre, je le veux prédisant l'avenir, posant la question qui sera la plus importante du vingtième siècle » Zola à propos de Germinal.

Mon avis :
J'ai découvert les Rougon-Macquart il y a quelques années et la plume de Zola par la même occason, et j'ai de suite adoré son écriture.
Depuis je souhaite lire toute la fresque ; j'ai donc lu Geminal cet été, et je me suis régalée.
J'avais précédemment vu l'adaptation cinématographique de 1993 avec Gérard Depardieu et Renaud, et j'avais les images du film qui me revenaient au moment de ma lecture.

Concernant le fond, j'ai vraiment beaucoup aimé ce roman. L'auteur nous immerge dans les mines de charbon du nord de la France auprès des mineurs. On vit leur quotidien, on ressent leur fatigue et leur agacement face aux conditions de travail difficiles compte tenu de la cadence qu'on leur demande de tenir. Ce roman est dur, il ne nous épargne pas car comme à son habitude, Emile Zola a retranscrit au mieux la réalité de son époque. Ce roman est très immersif, quand je le lisais sur ma pause déjeuner, j'avais du mal à lâcher le livre au moment de devoir retourner au travail.

En ce qui concerne la forme, chaque personnage est extrêmement bien campé, tous ne sont pas attachants, mais dans tous les cas ils ne laissent pas indifférents. Le style est très descriptif mais tellement immersif que ça ne m'a pas dérangé une seconde.

Pour conclure je suis ravie d'avoir découvert ce roman et j'ai hâte de poursuivre ma découverte des Rougon-Macquart.


Emile Zola, Germinal, Presses Pocket, 1990, 622 pages

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