lundi 18 février 2019

La bête humaine, Emile Zola

Résumé :
Un mécanicien de locomotive, tourmenté par une lourde hérédité, et qui ne s'entend vraiment qu'avec sa machine... Une femme qui semble née pour faire le malheur de tous les hommes qui l'approchent... Un juge pétri de préjugés, prêt à renier la justice au profit de l'intérêt social ou politique... Tels sont les personnages de ce drame, un des plus sombres qu'ait imaginés le romancier des Rougon-Macquart.
Vivante et précise comme un reportage, puissante comme une épopée, son évocation du monde des chemins de fer au moment de leur âge d'or va de pair avec la vision d'une humanité en proie à ses démons héréditaires et sociaux - l'alcoolisme, la misère -, et chez qui la jalousie et la convoitise charnelle portent le meurtre comme la nuée porte l'orage.
Chez Zola, les choses surgissent égales dans leur réalité et se reflètent, élargies, jamais déformées, répugnantes ou séduisantes, laides ou belles indifféremment, dans ce miroir de vérité, grossissant, mais toujours fidèle et probe, que l'écrivain porte en lui.Maupassant, Choses et autres.

Mon avis :
Je poursuis ma découverte des Rougon-Macquart, et j'ai donc décidé de découvrir La Bête Humaine. Je ne vais pas passer par quatre chemins, je pense ne pas l'avoir lu au bon moment ou peut-être n'étais-je pas assez concentrée au moment où je l'ai commencé ; car je suis moins parvenue à m'immerger dans ce roman que dans les précédents livre de l'auteur que j'ai lus.

Je suis donc passée à côté de l'histoire, du moins au début. En effet vers le milieu du roman je suis davantage entrée dans l'histoire.

Concernant le fond, j'ai beaucoup aimé découvrir l'univers ferroviaire ainsi que celui du crime, qui sont les deux thèmes qu'a voulu aborder Zola dans ce récit.

L'auteur s'attache à nous décrire dans les moindre détails la conduite d'une locomotive, et la coopération nécessaire entre les différents membres de l'équipage.
On découvre aussi la face sombre de la nature humaine, la préméditation d'un crime, le désir de meurtre, l'empoisonnement discret, et j'en passe.

En un mot j'ai beaucoup aimé ce tome des Rougon-Macquart, bien que la lecture ait été moins fluide que celle des tomes que j'ai déjà lus.


Émile Zola, La Bête humaine, Garnier Flammarion, 1972, 382 pages. Chronologie, introduction et archives de l’œuvre par Robert A Jouanny, professeur à la faculté de lettres de Rouen.

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