mardi 26 mars 2019

La dernière valse de Mathilda, Tamara McKinley

Résumé :
1923. À Churinga, dans la chaleur étouffante du bush australien, Mathilda, treize ans, enterre sa mère. Elle sait que désormais, face à son père, un homme cruel et égoïste, elle ne pourra compter que sur elle-même pour conserver ses terres?
Cinquante ans plus tard, Jenny pleure la disparition tragique de son petit garçon et de son époux. Seul legs de ce dernier : le domaine de Churinga.
Sur place, Jenny trouve le journal intime de Mathilda, dont elle entreprend la lecture. Bien vite, elle découvre des similitudes entre leurs destinées et l'angoisse l'assaille : a-t-elle bien fait de venir s'installer ici ?
Les toutes dernières pages du journal lui révèleront la terrible vérité de Churinga et le secret de sa naissance. Une étape nécessaire pour rencontrer de nouveau l'amour.
Ce roman a été salué par la critique : « Une histoire poignante, qui mêle à la perfection amour, suspense et aventures. » Publisher s Weekly. 

Mon avis :
J'ai acheté ce livre il y a des années, et je suis ravie de l'avoir enfin découvert ! Je tiens à signaler que cette chronique en révèle un peu sur l'intrigue, ne la lisez pas si vous voulez entrer dans le récit en toute naïveté. En revanche si vous l'avez lu, je vous invite à me donner votre ressenti en commentaire !

Dans les première pages du prologue, nous suivons Mathilda, une petite fille de quatorze ans qui vit seule avec son père Mervyn à Churinga (près de Wallaby Flats), un domaine du bush australien où étaient élevés des moutons. La mère de Mathilda  (Mary) est décédée lorsqu'elle avait treize ans.
On y découvre la relation qu'entretenait le père et la fille pour le moins conflictuelle, Mervyn étant alcoolique, il fait preuve de beaucoup de violence envers sa fille.

Lorsque le récit débute nous suivons Jenny Sanders, qui vit à Sydney (Palm Beach) ; elle vient de perdre son mari Peter et son enfant Ben dans un accident. Peter ayant eut une embolie pulmonaire en voiture, ils se sont tués.
Jenny est peintre et expose dans une galerie d'art avec sa meilleure amie Diane.

Jenny perçoit l'héritage de son mari, notamment une propriété dans le bush australien qu'il avait acheté. Cette propriété n'est autre que Churinga. Jenny décide donc de partir à Wallaby Flats pour découvrir cette fameuse exploitation. Cette-dernière est encore en activité, grâce notamment à Brett, un directeur qui gère le domaine pour le moment. Lorsqu'elle arrive, Jenny rencontre Simone Baker, la femme d'un des tondeurs de moutons qui s'occupe de la cuisine pour tout le monde.

Dans sa chambre elle découvre des habits et des livres; elle découvre qu'il s'agit du journal intime de Mathilda en plusieurs volume, et décide de les lire.

Nous suivons ensuite Jenny qui se familiarise avec le domaine, qui découvre ses us et coutumes, et qui, en parallèle, prend connaissance du journal de Mathilda, amenant de subtils retours en arrière nous permettat de découvrir quelle était la vie de Mathilda et comment la fillette de quatorze ans s'est retrouvée seule à devoir gérer l'exploitation. 

Jenny se reconnait beaucoup en Mathilda et la fillette, bien que d'une époque différente, parvient à encourager la jeune femme, à travers son journal.

La jeune femme parvient à garder un chiot de l'élevage pour elle, bien que ces chiens se destinent au travail. Elle l'appellera Ripper.

Sa relation avec Brett a des hauts et des bas, les deux personnes sont entières et ont parfois du mal à se comprendre. Toute une partie du récit se concentre sur leur histoire, et j'ai eut peur que le récit tourne en romance, ce qui m'aurait franchement déçue car je ne m'attendais pas à ça. En réalité le récit reprend une autre tournure par la suite, et j'ai vraiment adoré ce roman !

Au fil du récit nous suivons Jenny qui poursuit son enquête et qui en découvre de plus en plus. Au fil du journal de Mathilda, Jenny en apprend plus sur l'histoire de Churinga et des événements qui s'y sont déroulés.

Les dernières pages sont vraiment haletantes, je ne pouvais pas lâcher le livre, il fallait que je sache ! 
L'auteure parvient à jouer avec nos nerfs ; en effet lorsque certaines révélations apparaissent, j'ai cru que le récit s'arrêterait là, terminant en douceur, et en réalité de nouvelles révélations nous sont dévoilées dans les toutes dernières pages, et j'ai vraiment savouré ce récit littéralement jusqu'à la dernière page. 

Je vous avoue qu'il m'a fallut faire un arbre généalogique car ce-dernier est assez difficile à se visualiser. Mais j'ai vraiment adoré ce récit, et je vous le recommande chaudement !


Tamara McKinley, La dernière valse de Mathilda, Archipel, Archipoche, 2005, 1999 pour la première publication, 566 pages. Traduit de l'anglais par Catherine Ludet

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